En musique, la courante est une danse, morceau de coupe binaire avec reprises, à 3 temps, précédés d'une levée, et de tempo assez vif (moins rapide toutefois que ce que suggère son nom).
Dans la suite de danses baroque, la courante est ordinairement précédée par l'allemande et suivie par la sarabande.
Dans les premiers temps, la suite comprend souvent deux voire trois courantes successives, souvent de thèmes apparentés. La courante peut aussi être accompagnée d'un ou plusieurs doubles (variations rythmiques ou mélodiques du même thème). Cf. J.S.Bach, Suite anglaise n°1, BWV 806 : Courante I, Courante II suivie de deux Doubles.
On distingue la courante française, dont la mesure est à 3/2 ou 6/4, et la courante italienne, parfois appelée corrente (Bach, Partiten pour clavier, n°1, 3, 5, 6), dont la mesure adopte fréquemment le 3/4, voire le 3/8. La courante française est de tempo modéré, tandis que l'italienne est plus vive. La courante française se caractérise par une grande complexité rythmique (alternance de découpe binaire et ternaire) ainsi que d'hémioles aux cadences. Voir de François Couperin, la courante du XVIIe Ordre, en mi Mineur. La courante italienne est de caractère plus mélodique, souvent à deux voix (voir de Johann Sebastian Bach la Partita n°1 en si bémol majeur, BWV 825La M).
Vous pouvez vous amuser à les retrouver avec le jeu du pendu