Dans le solfège, le point de prolongation est un signe, placé après une figure de note ou de silence, permettant de prolonger la durée de cette figure d'une manière précise et quantifiable — à la différence du point d'orgue.
Depuis environ 1750, la durée du point de prolongation est toujours égale à la moitié de la valeur précédente — que celle-ci soit une figure, ou bien un autre point.
C'est ainsi qu'on peut distinguer : le point ordinaire — simplement appelé « point » —, le double point et le triple point. - Avant cette époque, il arrive que le point de prolongation indique qu'il faut prolonger la note qui le porte de la durée nécessaire pour remplir le temps ou la mesure jusqu'à la note courte suivante.
On n'utilise alors pas de double ni de triple point. Ceci met en évidence le fait que la notation de la musique et notamment du rythme n'est pas conçue à l'origine comme une suite de notes, mais comme une suite de figures rythmico-mélodiques comprenant chacune une ou plusieurs notes.
Il ne faut pas confondre le point de prolongation — toujours placé après une figure — avec le point indiquant le staccato — qui lui, se trouve au-dessus ou au-dessous d'une figure de note.
Lorsque le point suit une figure de note, il doit être analysé comme une durée s'additionnant à la valeur précédente au moyen d'une liaison de prolongation.
Vous pouvez vous amuser à les retrouver avec le jeu du pendu