Dans la musique occidentale, le mouvement désigne tout d'abord un « mouvement de danse », puis, par extension, le degré de vitesse — ou tempo — d'un morceau de musique quelconque.
Dans la musique classique, le mouvement désigne ensuite toute section d'une forme musicale qui en comporte plusieurs suite, sonate, symphonie, etc.
Dans cette seconde acception, on peut dire que les différents mouvements d'une œuvre sont délimités dans le temps par une suspension de l'exécution musicale.
Pour désigner telle ou telle section d'une œuvre de musique vocale, différents termes sont à la disposition du compositeur — « partie », « acte », « aria », « récitatif », « ensemble », etc. — mais le mot « mouvement » n'est que très exceptionnellement utilisé.
De manière plus précise, le titre d'une pièce chantée reprend très souvent le propre titre du texte mis en musique — lorsque celui-ci en possède un — soit, plus simplement, le début du texte en question, dans le cas contraire. Par exemple, pour la musique religieuse : « Benedictus », « Quia respexit », « He was despised », etc., et pour la musique profane : « La fleur que tu m'avais jetée », « Là, ci darem la mano », « Die Forelle », etc.
En ce qui concerne la musique instrumentale, la manière d’intituler un mouvement a trouvé des solutions différentes, selon les époques, selon les pays, selon les compositeurs.
Vous pouvez vous amuser à les retrouver avec le jeu du pendu